Diversité altermondialiste

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multicolore et multitextile

dimanche 19 novembre 2017

CONTRE LES SIGNES OSTENSIBLES (SO) DE RELIGION EN RECEPTION CLIENT DES ENTREPRISES PRIVEES - CONTRE LES SO DE RELIGION EN MILIEU CONTRAINT DURABLE ET PROXIMAL (au travail)

CONTRE LES SIGNES OSTENSIBLES (SO) DE RELIGION EN RECEPTION CLIENT DES ENTREPRISES PRIVEES - CONTRE LES SO DE RELIGION EN MILIEU CONTRAINT DURABLE ET PROXIMAL (au travail)

Deux poids deux mesures et privilège donné à la religion.
Quand on vous impose un signe ostensible (SO) de religion en réception de clientèle d’une entreprise privée car on doit respect de la religion (islam si voile) et que l’on interdit par ailleurs les AUTRES signes ostensibles , les SO syndicaux ou les signes ostensibles politiques voir les signes un brin loufok style « écho des savanes » ou « charlie hebdo » ne s’agit-il pas là d’un « deux poids deux mesures » et un privilège donné à la religion ?
Car il y a là surexposition de religion sans s’occuper du sentiment d’autrui qui est méprisé . D’autant que le sentiment de discrétion issue d’une culture sécularisée est réprimé au nom de la DDHC en son article 18. C’est un abus. Retour ligne automatique
Je le dis tout net bien que cela ne plaise pas aux fans de l’exhibitionnisme religieux que je critique et nomme ainsi avec d’autres noms parfois : voilophobie ou « islamophobie du voile » bien différente de l’« islamophobie d’amalgame » contre tous les musulmans.
Inverse hypotextile refusé
Cet exhibitionnisme religieux insupporte d’autant plus que s’agissant du voile et de l’hypertextile son inverse hypotextile n’est pas autorisé : les décolletés profonds sont interdits (cf la ministre PS dans son ministère de l’écologie il y a qlq années). On ne saurait aller recevoir un client en string seulement (seins nus si femme) en été ce qui signifie très clairement si on veut bien aller derrière les apparences - ce qui est le propre de la critique - que la loi estime qu’il faut alors, en ce cas, respecter la gêne d’autrui - celui qui voit - face à un nu relatif dit ici exhibitionnisme charnel ce qui est là stigmatisation de cette expression particulière de conscience. Eh oui !
Deux gênes, deux statuts.
Cette gêne-là face au corps dénudé (sauf les « caractères sexuels primaires » : les organes sexuels sont cachés en société sauf nudisme circonscrit) est alors reconnue socialement et juridiquement et nullement questionnée.
On ne dit pas a celui qui voit le semi-nu « éduquez-vous » et « éduquez vos enfants à la vue des corps humains différents ». Un sein c’est un sein et dans nos cultures ils sont jugés attirant mais l’attraction et la séduction relève d’un jeu social qui doit impérativement se faire sous la règle du respect Dura lex sed lex ! Mais là grand silence ! Rien ! Nada ! Culture du viol à la place (dont tout le monde souffre surtout les femmes) !
Cà mon fils c’est une bite ou çà c’est une chatte et il y a des enjeux : on prend un papier et on explique les différents enjeux selon l’âge ! Au lieu de çà, on stigmatise socialement et juridiquement le semi-nu et l’hypotextile. On laisse faire la sexyphobie.
La double emprise 
Par contre le voile et l’hypertextile peut se répandre sans souci . On a là une double emprise, un impérialisme culturel double : contre l’hypotextile, contre la conscience sécularisée des religion (religion privée ou discrète).
La réciprocité culturelle textile (voir ce concept de RCT sur Mediapart) voudrait un équilibre qui n’existe pas ! L’hypertextile est montant et avec lui on a en plus le signifiant religieux qui vous pète à la gueule ! Et il faudrait se taire face à ce double impérialisme culturel !
L’exhibitionnisme religieux hypertextile gêne autant (voir bien plus) que l’hypotextile.
L’hypotextile ne gêne pas tout le monde loin de là et ce n’est pas parce que les gens sont voyeurs (je peux éventuellement être attiré mais j’applique la théorie du « double regard ») mais l’hypertextile religieux heurte doublement le sentiment de justice. Je pourrais appliquer aussi le « double regard » (cf texte personnel) et d’ailleurs je le fais mais cela ne m’empêche pas de soulever le point critique qu’il faut dire et répéter face à l’emprise répétée de l’exhibitionnisme religieux .
6  C’est là une forme d’imposition de sa croyance à autrui qui se cache derrière la respectabilité usurpée de la religion. 
La religion n’a pas a avoir de privilège par rapport aux autres expressions de conscience. Mais çà c’est pas encore entré dans toutes les têtes intoxiquées aux soit-disant vertus de la religion, même pour des athées. Voilà la source du blasphème : ce recours à un procédé de rabaissement de ce qui est surélevé et en surplomb, procédé de désacralisation de ce qui est fétichisé, placé au-dessus des humains
Ce n’est pas qu’il faille voire les croyants tout en mal ! Non précisément certains sont vivables et discrets ! Tous ne sont pas bons et tolérants ! Pas de binarisme classique : tous mauvais ou tous biens ! Bien soit forcément bon et respectable. !
7  Cela fait bien l’affaire des intégristes religieux (musulmans et juifs haredim)
Ces intégristes religieux développent partout dans le monde (surtout ceux musulman ici) et avec efficacité des pratiques sexistes spécifiques (en plus d’autres) de sexoséparatisme (femmes à la maison) et de sexyphobie maladive (les femmes doivent se cacher ). C’est une très lourde oppression intégriste qui pèse sur les femmes et souvent depuis le plus jeune âge puisque les familles (père et mère) n’hésitent pas à voiler dès 5 ans les petites filles.
Christian DELARUE

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